Nouveau retard dans la restauration du Chemin du Crabbegat

En mars, je vous annonçais la restauration prochaine du Chemin du Crabbegat.

Le Conseil avait en effet marqué son accord sur un marché public s’élevant à quelque 870.000 euros et qui porte notamment sur l’égouttage du chemin (pour l’eau de pluie), la réfection des murets, la stabilisation des talus et enfin l’abattage et la replantation d’arbres et d’arbustes.

A l’occasion de l’ouverture des soumissions, à la fin du mois de mai dernier, ce fut la soupe à la grimace. Les offres des trois entreprises qui avaient remis prix se situent en effet nettement au-delà du montant estimé.

Il a dès lors été décidé de lancer une nouvelle procédure de passation du marché reposant sur une évaluation du montant des travaux nettement revue à la hausse.

Les amoureux du Chemin du Crabbegat devront donc encore prendre leur mal en patience.

Voir ou revoir les débats des têtes de liste

Lundi 24 septembre se tenait le débat des têtes de liste uccloises sur BX1. Vous pouvez le voir ou le revoir ici. Parmi les sujet abordés : le devenir de la chaussée d’Alsemberg, la politique sociale et de logement, le plateau Avijl, la mobilité…

C’est à cette dernière thématique qu’a été consacré le mini-débat des têtes de liste sur Radio Judaïca. Vous pouvez le retrouver ici.

Les travaux de rénovation du Chemin Avijl prochainement (enfin) achevés

Ce chemin bucolique permet de rejoindre à pied l’école et la crèche communale de Saint-Job depuis la Montagne de Saint-Job en évitant la rue Jean Benaets, souvent fort encombrée.

Voici plusieurs mois, Vivaqua y a procédé à des travaux de remplacement des conduites de distribution d’eau. Alors que l’intercommunale avait clôturé ses interventions fin juin, le repavement se faisait toujours attendre.

Entre temps, de fortes pluies et des orages étaient passés par là. Résultat : en plus de ne pas être pavé et d’y retrouver une série de taques qui dépassaient fortement du sol, le chemin était devenu fortement raviné. Certains tronçons s’étaient en effet affaissés et s’avéraient parfois très glissants.

Tout ceci était particulièrement inconfortable et même dangereux, dans la partie pentue qui longe l’école, notamment pour les personnes à mobilité réduite et pour les personnes empruntant ce sentier avec une poussette.

Sachant que la rentrée scolaire approchait à grands pas et que ce chemin est emprunté par de nombreux enfants et parents, j’ai interpellé le Collège afin de demander ce qui expliquait l’important retard pris par ce chantier et afin de demander que les travaux soient achevés au plus vite.

Mon intervention – relayée par la presse – a manifestement été suivie d’effets, puisqu’ils ont repris vers la mi-septembre et sont aujourd’hui quasiment clôturés.

Le retard dans la finalisation de ce chantier serait imputable, selon le Collège, à « la largeur du sentier qui ne permet pas aux engins classiques de passer » et qui nécessite de recourir à des brouettes.

Le Parc de la Sauvagère bientôt repris par la Région

Le Conseil communal a marqué son accord voici quelques semaines sur le transfert de la gestion du parc de la Sauvagère de la Commune d’Uccle à la Région (Bruxelles Environnement). Un droit d’emphytéose a ainsi été constitué au profit de Bruxelles Environnement pour une période de 99 ans.

Il s’agit-là incontestablement d’une bonne nouvelle pour les Ucclois. L’expertise de Bruxelles Environnement dans la gestion des espaces verts n’est en effet plus à démontrer. Il suffit de penser au parc Ten Bosch ou au parc Duden pour s’en convaincre.

En début d’année, de nombreux promeneurs et habitués du parc s’étaient inquiétés du départ éventuel des animaux. Ils peuvent être rassurés : les barbus d’Uccle, les paons, les faisans, les cygnes et les autres animaux seront conservés. Leurs enclos seront toutefois repensés afin de les héberger dans de meilleures conditions. Par ailleurs, les ânes seront déplacés vers une prairie du plateau Engeland afin de disposer de davantage d’espace et d’un cadre végétal optimal. Un âne devrait toutefois être présent au parc une fois par semaine pour le plus grand plaisir des enfants.

Ecolo se réjouit de la reprise de cet espace vert par Bruxelles Environnement. Toutefois, la convention qui la prévoit ne comporte aucune mention relative au devenir du terrain de basket sur lequel a été installé un agorespace très contesté : pas un mot sur le déménagement de l’infrastructure et sur une éventuelle rénovation du terrain, ce que nous regrettons. Nous aurions souhaité que cela soit explicitement visé. Par ailleurs, les horaires d’ouverture seront légèrement rabotés : le parc sera ainsi accessible de 8h à 18h d’octobre à mars, de 8h à 19h en avril, de 8h à 21h durant les mois de mai à août et de 8h à 20h en septembre.

Compte tenu de l’incertitude liée au sort réservé au terrain de basket et de la limitation des horaires d’ouverture, nous avons fait le choix de nous abstenir.

Enfin notons pour être complet, que la salle de judo continuera quant à elle à relever de la compétence de la Commune d’Uccle.

Les travaux du bassin d’orage sous l’avenue De Fré progressent bien

Les travaux de réalisation du bassin d’orage sous les avenues Brugmann et De Fré, lancés en décembre 2016, progressent bien.

Pour rappel, le futur bassin long de 1300 mètres et d’une capacité de 25.000 m³, sera situé sous la rue de Stalle, l’avenue Brugmann et l’avenue De Fré. En cas de fortes précipitations, il permettra de contenir temporairement d’importants volumes d’eau afin de réguler les débits dans les égouts et d’éviter ainsi des inondations.

En réponse à une question orale de ma collègue Perrine Ledan, l’Echevin des travaux publics a indiqué que le chantier n’accusait pas de retard et qu’il devrait être achevé comme prévu à l’automne prochain. D’après les informations dont il dispose, aucun dépassement budgétaire n’est à déplorer.

Dans le cadre de la construction de ce bassin, le tronçon de l’avenue De Fré situé entre l’avenue des Statuaires et les avenues Cavell et Houzeau sera fermé à la circulation du 3 avril au 29 juin 2018. Cette fermeture de la voirie est rendue nécessaire afin de créer le « déversoir » qui permettra aux eaux excédentaires en cas d’orage, de rejoindre le bassin depuis le collecteur.

Un plan de déviation des bus de la STIB et du trafic automobile est prévu. Plus d’informations ici.

Lors de son intervention, Perrine Ledan a également demandé des précisions quant à la rénovation bien nécessaire du Square des Héros après les travaux relatifs au bassin d’orage. Si l’Echevin a précisé que Bruxelles-Mobilité avait bien pour intention de le réaménager, il a reconnu qu’aucun projet concret n’était actuellement sur la table et qu’aucun calendrier n’était arrêté. Par ailleurs, la construction d’un parking souterrain est envisagée.

La prime pour l’acquisition de vélos électriques fait son retour

Si vous envisagez d’acquérir un vélo électrique ou un kit d’adaptation électrique, sachez que vous pourrez solliciter une prime de 250 euros auprès de la Commune.

Pareille prime avait déjà été lancée en 2015. Comme nous l’avions prédit en son temps, ce fut alors un échec. Le budget beaucoup trop faible qui avait été dégagé (5000 euros) étant épuisé après à peine deux mois. De nombreuses demandes n’avaient pas pu être rencontrées.

Depuis trois années, il n’a plus été question de pareil dispositif. Et voilà qu’en 2018, et c’est sans doute là un heureux hasard, la majorité parvient à dégager 50.000 euros pour le relancer.

Même si nous avons naturellement relevé cet étonnant timing, nous n’en avons pas moins salué le retour d’une prime visant à favoriser la pratique de la petite reine.

La demande doit être adressée dans les trois mois de l’acquisition du vélo – qu’il s’agisse d’un vélo neuf ou d’occasion – ou du kit d’adaptation électrique. Une copie de la facture d’achat sera notamment demandée.

Retrouver le règlement complet d’octroi de la prime ici.

A noter que mon collègue Yannick Franchimont a fait passer un amendement afin qu’un maximum d’Ucclois puissent bénéficier de la prime.

A quand une piste cyclable avenue Churchill ?

Voici quelques semaines, j’ai une nouvelle fois plaidé au conseil communal en faveur de l’implantation d’une piste cyclable avenue Churchill, qu’elle soit séparée de la circulation ou qu’elle soit à tout le moins marquée (cette option permettant aisément la tenue d’une phase test).

Pour Ecolo Uccle, notre Commune se doit en effet d’accompagner l’évolution très positive du nombre de cyclistes, sachant que la pratique du vélo est bénéfique à maints égards : pour la qualité de l’air, pour la santé de celui qui enfourche sa bicyclette, moins coûteux, moins de nuisances sonores…

L’avenue Albert dispose déjà d’une piste cyclable marquée entre la Place Albert et la place Vanderkindere. Pareille piste cyclable marquée est également déjà dessinée dans le Bois de la Cambre. Un espace partagé cyclo-piétons a été créé au rond-point Churchill (qui n’est malheureusement guère satisfaisant).

Il apparaît dés lors particulièrement judicieux d’envisager la création d’une piste sur l’avenue Churchill. Cela permettrait de garantir une connexion extrêmement intéressante pour les cyclistes entre la Place Albert et l’ULB, il y aurait là un continuum, un itinéraire sécurisé ininterrompu à travers des quartiers densément peuplés. Avec un avantage indéniable : ce parcours est quasiment totalement plat donc confortable pour tout type de cycliste, qu’il soit aguerri ou non.

L’avenue Churchill fait partie du réseau RER-vélo et doit donc être prioritairement aménagée. S’agissant d’une artère régionale, c’est à Bruxelles-Mobilité qu’il reviendrait d’intervenir, mais la Commune peut (ou non) se montrer proactive et demandeuse. La majorité uccloise pourrait en effet indiquer officiellement qu’elle est favorable à pareil aménagement.

Malheureusement, pas plus qu’en 2016 lors de ma première intervention à ce sujet, l’accueil réservé par le Collège n’a été enthousiaste, ce dernier rejetant la faute sur la Région à qui il reproche notamment le retard pris dans la réalisation des itinéraires cyclables régionaux (ICR).

Ne vendons pas le bâtiment de la Justice de Paix !

Lors des discussions budgétaires, une ligne parmi les recettes avait attiré tout particulièrement notre attention : celle relative à la vente du bâtiment qui abrite les services de la Justice de Paix. Ces derniers déménageraient dans l’actuelle maison communale ce qui libérerait ce bien situé le long du Parvis Saint-Pierre et de la Place Homère Goossens.

Ce bâtiment datant de la première moitié du 19e siècle serait ainsi « sacrifié » afin de financer l’opération de regroupement des services communaux (et les surcoûts de celle-ci), le niveau d’endettement de la Commune étant déjà très élevé. Recette escomptée : 1,4 million d’euros.

Pour Ecolo Uccle, il serait regrettable de se séparer de cet immeuble qui fut jadis la maison communale, un hôtel et qui accueillit aussi les services de police et les pompiers, localisé au cœur du centre historique et névralgique d’Uccle. La Commune devrait plutôt, selon nous, envisager de le mettre en location. Cela garantirait des rentrées régulières sur le long terme tout en offrant la possibilité de sélectionner les commerces ou activités que l’on souhaiterait voir s’y développer.

Pourquoi ne pas imaginer aussi y réunir des services sociaux de proximité notamment à destination des jeunes ou des activités centrées, par exemple, sur le multimédia, le développement durable, ou l’innovation.

Dans un article de presse, le Cercle d’histoire et d’archéologie de la Commune s’est également exprimé en faveur du maintien de ce bien dans le giron communal, rappelant que « cette maison forme avec l’église du Parvis Saint-Pierre et le Doyenné, un ensemble classique intéressant ».

Nouveaux abattages illégaux, Infrabel se moque du monde !

Lors du dernier conseil communal, j’ai interrogé les échevins de l’Urbanisme et des Espaces verts pour faire part de la colère et de l’incompréhension de nombreux citoyens suite aux coupes à blanc intervenues illégalement le long de la ligne 26, les 12 et 13 mars. Ils condamnaient et déploraient eux aussi ces déboisements massifs par Infrabel.

Le permis délivré à Infrabel prévoit explicitement le maintien dans la moitié des talus les plus éloignées de voies, des arbustes et jeunes arbres dont la circonférence est inférieure à 40 cm et à 1,5 m de hauteur.

Cette même condition est prévue dans le cadre du permis relatif à la ligne 124/Calevoet.

Heureusement, le service de l’Urbanisme était intervenu le 14 mars pour faire arrêter le chantier.

Par ailleurs, une réunion de chantier à l’initiative du service vert de la commune s’est tenue le 19 mars en présence d’un représentant d’Infrabel et d’une représentante de la Région. Diverses infractions ont été relevées à cette occasion.

De nouvelles coupes à blanc sont encore intervenues ce mardi 27 mars rue du Wagon.

L’attitude d’Infrabel n’est pas neuve. Il est coutumier du fait et se moque du monde. Il y a un an, il avait agi de pareille manière au Bourdon et s’est vu infliger une amende de 2500 euros (seulement !) contre laquelle il avait… introduit un recours !

La répétition de ces événements est franchement insupportable. Il faut que cela cesse, que des prises de positions claires, des décisions fortes soient prises à ce sujet, notamment par le Ministre en charge de la SNCB au niveau fédéral. Ecolo Uccle vous propose de lui adresser un courrier-type que vous trouverez ici.

Le Collège ucclois doit quant à lui se montrer plus ferme, plus exigeant, dans les avis qu’il rend au sujet de pareilles demandes de permis. Il doit également agir plus rapidement en justice pour faire cesser des infractions dans l’exécution des permis, que ce soit en se constituant partie civile ou en intentant une action en cessation environnementale.

Entre temps, le mal est fait sur une zone importante avec les conséquences que l’on sait pour la biodiversité (ces espaces constituant des refuges pour la faune et la flore), en termes d’impact visuel et sonore, de qualité de l’air, sans parler de l’érosion et des risques possibles d’affaissement.

Pont de Saint-Job : il devra être démoli et reconstruit

Suite à des fissures importantes constatées au niveau de certaines colonnes, il apparaît que le pont de Saint-Job devra être détruit et reconstruit.

Dans l’attente de ce chantier, Infrabel a pris des mesures afin de le sécuriser en effectuant des cerclages en béton. Le pont reste toutefois interdit aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, sauf bus et trams de la STIB.

Etant interpellé par de nombreux habitants, utilisateurs du train et du tram, commerçants quant à la durée et au calendrier des travaux, j’ai demandé quelques précisions à l’Echevin des travaux.

J’ai ainsi appris que la Commune avait elle-même adressé un courrier à la SNCB afin d’obtenir des éclaircissements sur le contenu exact du projet et sa planification mais n’a pas encore obtenu de réponse.

Des contacts étaient déjà intervenus en 2014-2015. Il était question de remplacer le pont par une dalle mais, faute de budget pour les études, ce projet est au point mort. Il conviendra dorénavant d’agir dans une certaine urgence.

Ce que l’on sait déjà c’est qu’Infrabel souhaiterait intervenir d’ici maximum deux ans. Les travaux devraient donc se tenir avant fin 2019. Le trafic ferroviaire ne devrait guère être touché. La circulation automobile et les lignes de la STIB risquent, quant à elles, d’être fortement impactées.

La durée du chantier n’est pas encore connue.

Affaire à suivre donc. Je ne manquerai pas de vous tenir informé quand j’en saurai davantage.