Nouveaux abattages illégaux, Infrabel se moque du monde !

Lors du dernier conseil communal, j’ai interrogé les échevins de l’Urbanisme et des Espaces verts pour faire part de la colère et de l’incompréhension de nombreux citoyens suite aux coupes à blanc intervenues illégalement le long de la ligne 26, les 12 et 13 mars. Ils condamnaient et déploraient eux aussi ces déboisements massifs par Infrabel.

Le permis délivré à Infrabel prévoit explicitement le maintien dans la moitié des talus les plus éloignées de voies, des arbustes et jeunes arbres dont la circonférence est inférieure à 40 cm et à 1,5 m de hauteur.

Cette même condition est prévue dans le cadre du permis relatif à la ligne 124/Calevoet.

Heureusement, le service de l’Urbanisme était intervenu le 14 mars pour faire arrêter le chantier.

Par ailleurs, une réunion de chantier à l’initiative du service vert de la commune s’est tenue le 19 mars en présence d’un représentant d’Infrabel et d’une représentante de la Région. Diverses infractions ont été relevées à cette occasion.

De nouvelles coupes à blanc sont encore intervenues ce mardi 27 mars rue du Wagon.

L’attitude d’Infrabel n’est pas neuve. Il est coutumier du fait et se moque du monde. Il y a un an, il avait agi de pareille manière au Bourdon et s’est vu infliger une amende de 2500 euros (seulement !) contre laquelle il avait… introduit un recours !

La répétition de ces événements est franchement insupportable. Il faut que cela cesse, que des prises de positions claires, des décisions fortes soient prises à ce sujet, notamment par le Ministre en charge de la SNCB au niveau fédéral. Ecolo Uccle vous propose de lui adresser un courrier-type que vous trouverez ici.

Le Collège ucclois doit quant à lui se montrer plus ferme, plus exigeant, dans les avis qu’il rend au sujet de pareilles demandes de permis. Il doit également agir plus rapidement en justice pour faire cesser des infractions dans l’exécution des permis, que ce soit en se constituant partie civile ou en intentant une action en cessation environnementale.

Entre temps, le mal est fait sur une zone importante avec les conséquences que l’on sait pour la biodiversité (ces espaces constituant des refuges pour la faune et la flore), en termes d’impact visuel et sonore, de qualité de l’air, sans parler de l’érosion et des risques possibles d’affaissement.