Les boxes vélos sont arrivés !

En octobre 2015, je proposais que l’on installe des boxes à vélo à Uccle. Les 8 premiers boxes viennent (enfin) d’être placés, essentiellement dans le Nord de la commune, aux endroits suivants :

– Avenue du Vossegat, en face du n° 15;

– Rue Verhulst, à hauteur du n° 66;

– Rue Alphonse Asselbergs, à hauteur du n° 1;

– Rue Groeselenberg, 57 ;

– Rue Vanderkindere, en face du n° 306;

– Avenue Maréchal Joffre,  n° 132;

– Avenue Coghen, 173;

– Rue Roberts-Jones, 46.

Ils offrent une place pour stationner son vélo en toute sécurité aux personnes qui ne disposent pas d’un espace suffisant pour ce faire dans leur commerce ou à leur domicile (par exemple, parce qu’elles habitent à l’étage ou parce que le vélo encombrerait le couloir d’entrée des parties communes de l’immeuble). Pareils dispositifs sont ainsi de nature à encourager l’acquisition et l’utilisation d’un vélo.

Chaque box peut accueillir 5 vélos. Il en vous en coûtera 60 €/an pour y stationner le vôtre.

Pour plus d’infos :www.cycloparking.org

La baisse de l’IPP compense-t-elle la nette hausse du précompte immobilier intervenue fin 2015 ? Le point sur la fiscalité communale à Uccle

Voici quelques jours, le Collège ucclois se targuait dans la presse de baisser « pour la troisième fois consécutive, la part communale de l’impôt sur les personnes physiques (IPP) » et d’ajouter « grâce à cette diminution d’impôt et au passage du taux de 5,8 à 5,7%, Uccle aura le taux le plus bas de la Région bruxelloise ».

Si ce qui précède est naturellement exact, ce que la majorité uccloise ne dit pas, c’est que cette 3e baisse légère de l’impôt communal sur les revenus du travail (IPP) ne compense pas la hausse du précompte immobilier intervenue fin 2015.

Mon propos n’est nullement ici de remettre en cause le bien-fondé de l’impôt, indispensable au bon fonctionnement de la collectivité, qui assure une certaine redistribution et permet d’offrir de nombreux services à la population (enseignement, aide sociale, entretien et rénovation de l’espace public, infrastructures sportives et culturelles…).

Il vise simplement à tempérer quelque peu la communication doucement euphorique du Collège en la matière et à (tenter de) vulgariser ces questions plutôt arides et techniques.

Soyons de bons comptes (ce qui est particulièrement utile en la matière), si la fiscalité communale sur les revenus du travail (IPP) a baissé progressivement de 5 % au cours des 3 dernières années, l’impôt communal sur le foncier a augmenté de l’ordre de 10 % dans le même temps.

Les chiffres des recettes au budget communal sont à cet égard particulièrement éclairants :

  • la hausse de l’impôt foncier (précompte immobilier) décidée fin 2015 rapporte 3,5 millions € de recettes supplémentaires par an.

  • les 3 baisses légères successives à l’impôt des personnes physiques (revenus du travail) décidées fin 2015, 2016 et 2017, induisent une diminution des recettes de l’ordre de 1,2 million € par an.

Tout dans tout, les décisions adoptées au cours des trois dernières années permettent donc à la Commune d’engranger annuellement 2,3 millions € de recettes supplémentaires. Autrement dit, ce n’est pas un réel tax shift qu’a mis en place la majorité MR-Defi-cdH au cours de cette mandature, puisque ce n’est en effet pas neutre budgétairement. Pour pouvoir parler de tax shift, il aurait fallu baisser plus sensiblement la fiscalité communale sur le travail (centimes additionnels à l’IPP). Cela demeure donc une hausse de l’impôt communal.

A noter qu’Ecolo a voulu préserver certains propriétaires aux revenus modestes ou modérés qui occupent leur bien (jeunes ménages, personnes pensionnées) de la dernière hausse de l’impôt foncier. A cette fin, j’ai proposé et obtenu qu’ils puissent bénéficier d’une prime. Ce dispositif est de nature à favoriser une fiscalité plus juste sur le plan local. Comme nous le souhaitions, le public bénéficiaire de cette prime a récemment été élargi. J’y reviendrai dans la newsletter de janvier.

Enfin, ce que l’on évoque peu, ce sont les diverses taxes liées à la délivrance de documents à l’état civil (cartes d’identité, passeports,…) ou à l’urbanisme. Elles ont toutes été augmentées au cours des dernières années, et ce à un rythme supérieur à celui de l’inflation. Ainsi, il vous en coûte par exemple 95 euros pour un passeport (seules 4 communes pratiquent des tarifs équivalents ou supérieurs en Région bruxelloise).

Uccle aura ses Give-box ! Ma proposition a été accueillie favorablement

Comme annoncé voici quelques semaines, j’ai suggéré lors d’un récent conseil communal qu’Uccle se dote de Give-box.

Il s’agit, pour rappel, d’armoires d’échange et de partage où tout un chacun peut déposer des objets propres et en bon état (décoration, jouets, vaisselle, bricolage, bijoux…) et où l’on peut se servir librement. Pareilles armoires rencontrent déjà un réel succès dans d’autres communes, à Woluwe-Saint-Pierre et Etterbeek notamment, où elles ont été installées à l’initiative d’échevines Ecolo.

Ma proposition a été accueillie positivement par le Collège qui s’est engagé à la concrétiser, ce dont je me réjouis. L’échevine Valentine Delwart m’a ainsi indiqué qu’un projet pilote portant sur l’installation de 2 Give-box serait mis en place prochainement. Les lieux qui les accueilleront doivent encore être identifiés. Je vous tiendrai naturellement informés dès que leur localisation sera connue.

Depuis les rangs de l’opposition, j’ai la conviction que notre action se doit d’être vigilante et critique, mais aussi constructive et innovante. Après la prime pour les propriétaires occupants visant à compenser la hausse du précompte, les boxes vélo et les bulles pour la collecte des huiles usagées, voici une nouvelle réalisation (certes modeste) à mettre au crédit de la force propositionnelle du groupe Ecolo.

Cette « très chère » nouvelle maison communale : les coûts de rénovation explosent

La nouvelle maison communale dans laquelle les services communaux devraient prendre leurs quartiers fin 2019 coûtera beaucoup plus cher qu’annoncé.

En octobre 2014, le Conseil communal marquait son accord sur l’acquisition des 4 immeubles de bureaux ex-Fabricom pour un montant de 13 millions € afin d’y regrouper l’administration communale, actuellement répartie sur plusieurs sites.

Objectifs poursuivis : améliorer l’accueil des citoyens et les conditions des employés communaux, permettre des synergies et réaliser des économies d’échelle.

A l’époque lors des premiers débats sur ce projet, le Bourgmestre A. De Decker avait indiqué qu’outre le coût d’acquisition, « la remise en état des bâtiments, afin de les remettre aux normes actuelles, va coûter un montant d’environ 9 millions € » et d’ajouter que « l’opération n’est pas très difficile à assumer mais elle devra s’assumer avec rigueur ». A travers d’autres déclarations, c’était plutôt un montant de 11 millions € qui était évoqué. Bref, l’opération allait coûter au total entre 22 et 24 millions € (acquisition + rénovation).

Pour la suite, accrochez-vous. L’on sait aujourd’hui que la rénovation de ces bâtiments est estimée au… triple de ce montant, soit environ 27 millions € !

Les raisons évoquées pour justifier ce gigantesque dépassement budgétaire, et ce alors que les travaux n’ont même pas débuté, sont les suivantes :

  • le dernier étage des bâtiments est en plus mauvais état que prévu (du coup, il faudra démolir et reconstruire),

  • la nécessité pour les services communaux d’occuper une plus grande surface que celle envisagée au départ (ces espaces ne pourront dès lors pas être loués),

  • et, plus généralement, une sous-estimation du montant global des travaux.

A ce budget de rénovation des bâtiments ex-Fabricom, il convient d’ajouter le coût lié à la construction d’un nouvel immeuble, celui du centre opérationnel Stalle (soit 5,6 millions €) qui sera érigé sur le site de l’ancienne déchetterie et que j’ai déjà évoqué dans une précédente newsletter.

Si l’on y additionne encore les frais d’honoraires et de missions diverses, le budget de l’opération devrait avoisiner les 47 millions € contre 22 à 24 millions € annoncés.

Vous l’aurez compris, l’évolution du coût de ce projet de déménagement et regroupement des services est extrêmement préoccupante. En 3 années, le budget de la rénovation a explosé, passant du simple au triple :18 millions € supplémentaires, c’est effarant ! Avec un tel montant, on pourrait par exemple construire une centaine de logements, ou créer plusieurs crèches ou encore réaliser 50 kilomètres de pistes cyclables sécurisées. Les investigations et l’évaluation de départ auraient clairement dû être plus rigoureuses. Même si diverses raisons sont invoquées pour expliquer ce gigantesque dépassement, ceci fait pour le moins mauvais genre pour un Collège qui se targue régulièrement de figurer parmi les communes les mieux gérées de la Région.

Que l’on ne me comprenne pas mal : il est naturellement essentiel que le personnel communal puisse travailler dans des locaux de qualité, ce qui n’est pas nécessairement le cas pour tous les agents aujourd’hui. Or la nouvelle maison communale devrait offrir un cadre de travail plus agréable tout en permettant aux Ucclois d’avoir accès à l’ensemble des services sur un site unique. Elle devrait également permettre un certain nombre de synergies, quelques économies d’échelle et une réduction (limitée) de la facture énergétique.

Mais voici la question centrale qu’il convient de se poser : s’il avait eu connaissance des montants actuels, le conseil communal aurait-il donné son feu vert à l’époque pour ce projet ? Permettez-moi d’en douter très fortement.

Une dernière chose, et non des moindres : comment cette opération est-elle financée ?

  • par la vente des bâtiments qui seront libérés par les services communaux (ce qui paraît parfaitement logique). Rentrée escomptée : aux alentours de 13 millions € ;

  • par des subsides et charges d’urbanisme perçus pour environ 3,8 millions € ;

  • par emprunt : plus de 20 millions €. Cela représentera près d’1 % du budget ordinaire communal durant 20 ans, ce qui est loin d’être anodin ;

  • par la vente de biens et terrains communaux qui ne sont pas occupés actuellement par les services communaux : environ 2,8 millions €.

Sachant que le niveau d’endettement de la Commune est déjà important – il a plus que doublé au cours des 10 dernières années – et qu’il faut financer les surcoûts de l’opération, le Collège a décidé de se séparer de biens et terrains qui ne sont pas occupés par les services communaux. Ce fut le cas rue de Linkebeek. Il était également prévu au budget 2017 de vendre le terrain sur lequel est situé la Pétanque Uccle Centre et les salles 1180 et Van Offelen. La mobilisation de riverains, des clubs sportifs, ainsi que nos interventions au conseil ont semble-t-il porté leurs fruits. La vente de ce terrain n’est en effet (pour l’instant ?) plus à l’ordre du jour. Il s’agit évidemment de rester vigilant.

Le nouveau Centre opérationnel Stalle devrait être inauguré fin 2019

Egalement situé le long de la rue de Stalle, le Centre opérationnel Stalle (COS) ne doit pas être confondu avec le futur bâtiment administratif dans lequel seront regroupés les services communaux, antérieurement occupé par Fabricom.

Le centre dont il est question ici sera érigé à quelques dizaines de mètres de ce dernier, sur le terrain de l’ancienne déchetterie, à côté du bâtiment occupé par le service de la Propreté. Il sera d’ailleurs relié à celui-ci par une passerelle.

Il accueillera les ateliers, les services techniques, le matériel et le charroi de la Voirie et des Travaux publics.

Le budget prévisionnel est de 5,6 millions d’euros, soit 600.000 euros de plus que prévu voici un an. Cette différence s’expliquerait par l’indexation et l’augmentation générale des prix ainsi que par les techniques spécifiques auxquelles il convient de recourir dans la mesure où le bâtiment est situé au pied du talus du chemin de fer. La Région octroiera un subside de 576.000 euros dans le cadre de sa politique de soutien à l’utilisation rationnelle de l’énergie.

La désignation de l’entreprise chargée des travaux interviendra en décembre de cette année, le chantier devrait débuter en août 2018 pour une livraison du bâtiment à la fin du 3e trimestre 2019.

Il s’agira d’un bâtiment exemplaire sur le plan de la durabilité : isolation renforcée, toiture végétalisée, panneaux photovoltaïques, récupération des eaux pluviales…

Notre groupe s’est abstenu sur ce dossier. Si nous nous réjouissons du fait que le futur bâtiment soit durable, nous craignons de nouveaux dépassements budgétaires, comme pour la reconversion du site ex Fabricom en maison communale.

Bientôt des Give-box à Uccle ?

C’est en tout cas ce que je souhaite et ce que je proposerai à l’occasion du prochain conseil communal.

Elles ont déjà fleuri dans d’autres communes (à Woluwe-Saint-Pierre et Etterbeek notamment) à l’initiative d’échevines Ecolo.

Les Give-box constituent des armoires d’échange et de partage, où tout un chacun peut y déposer des objets propres et en bon état dont il n’a plus usage (décoration, jouets, vaisselle, bricolage, bijoux, …) et où l’on peut donc se servir librement. Le concept est comparable à celui des boîtes à livres qui existent déjà dans notre commune mais la gamme d’objets concernée est nettement plus étendue.

Les éléments périssables et les vêtements ne sont toutefois pas visés. Pour les premiers, il existe déjà l’Open free go rue du Doyenné, pour les seconds des bulles des Petits Riens permettent leur collecte.

Ces boîtes à dons offrent de nombreux avantages : donner une seconde vie aux objets concernés, réduire la quantité de déchets et son empreinte écologique, épargner le coût d’un nouvel achat… Enfin, cela participe à la solidarité et l’entraide entre les citoyens.

Je reviendrai dans une prochaine newsletter sur l’accueil qui aura été réservé à ma proposition.

Nouveau Collège ucclois : pour la bonne gouvernance, on repassera

Le conseil communal de fin septembre a été marqué par l’installation du nouveau bourgmestre, Boris Dilliès, tandis que celui de la semaine dernière voyait Sophie François désignée échevine. Un double rendez-vous manqué avec la bonne gouvernance.

Le nouveau bourgmestre se consacrera à 100 % à sa tâche… en janvier !

Si Boris Dilliès avait annoncé publiquement qu’il ne cumulerait pas la fonction maïorale avec celle de député bruxellois – ce qui constituait un excellent signal –, ce ne sera toutefois pas pour tout de suite. Les Ucclois devront ainsi patienter jusqu’en janvier pour disposer d’un bourgmestre à temps plein, et ce sans qu’aucune raison sérieuse ne soit invoquée pour l’expliquer.

Parce qu’une commune de plus de 82.000 habitants nécessite selon nous un investissement à temps plein et afin de « l’aider » à tenir ses engagements, le groupe Ecolo avait déposé une motion l’invitant à quitter son poste de parlementaire bruxellois au plus tard pour le 1er octobre pour se consacrer pleinement à sa tâche au service des Uccloises et des Ucclois.

Notre texte a été déclaré irrecevable par la majorité, le chef de groupe libéral Didier Reynders prétextant que la décision du nouveau bourgmestre relevait d’un autre niveau de pouvoir et qu’il s’agissait d’une « attaque ad hominem ».

L’on ose imaginer que le vice-premier ministre ait été lui-même convaincu par les arguments qu’il a invoqué. D’autant que l’un de ses « proches », Georges-Louis Bouchez, avait déposé un texte similaire à Mons pour exhorter Elio Di Rupo à faire un choix parmi les divers mandats qu’il exerce. Personne n’est dupe, son intervention visait en réalité à éviter à tout prix que les dissensions au sein des rangs libéraux ne se retrouvent une nouvelle fois étalées au grand jour à l’occasion d’un vote sur le contenu de notre motion. Lors du vote sur la recevabilité, l’Echevin Marc Cools s’est tout de même abstenu. La presse a relayé ces débats.

Le décumul permet de garantir une plus grande disponibilité du mandataire, de limiter la concentration de pouvoir, de prévenir les conflits d’intérêt et de modérer les rémunérations publiques. Voilà pourquoi cela constitue une priorité pour Ecolo depuis toujours.

La répartition de la charge de travail n’a jamais été aussi déséquilibrée entre les Echevins

Suite à la démission d’Armand De Decker et à l’accession de Boris Dilliès à la fonction de Bourgmestre, un poste d’échevin était à pourvoir. C’est chose faite depuis quelques jours, Sophie François ayant rejoint les rangs du Collège.

Force est toutefois de reconnaître qu’elle n’a pas été couverte de compétences. Des prérogatives antérieurement exercées par Boris Dilliès (Finances, Jeunesse, Etat civil, Economie & commerce), seule l’une d’elles lui revient : Economie & commerce.

Même si le commerce local mérite naturellement que l’on y consacre du temps et de l’énergie, attribuer aussi peu de compétences à une échevine, ce n’est pas très sérieux. D’autant que l’on surcharge d’autres personnes. La répartition des prérogatives au sein du Collège, et donc de la charge de travail, n’a jamais été aussi déséquilibrée et ce alors que tous ses membres sont identiquement rémunérés.

Avec un bourgmestre qui ne le sera à 100 % qu’en janvier et une distribution des compétences totalement déséquilibrée entre les échevins, pour ce qui est de la bonne gouvernance, le Collège remanié pouvait difficilement plus mal commencer.

Projet Droh!me à l’hippodrome de Boitsfort : Uccle fait cavalier seul

Le devenir de l’hippodrome Watermael-Boitsfort, situé sur Uccle, a fait l’objet de longs et âpres débats à l’occasion du dernier conseil communal.

Ce site, propriété de la Région, n’accueille plus aucune activité hippique depuis plus de 20 ans. Il a longtemps été laissé à l’abandon entraînant sa dégradation progressive ainsi que celle des bâtiments de grande valeur patrimoniale qui s’y trouvent.

Soucieuse de revitaliser et de redynamiser cet espace, la Région a octroyé voici quelques années une concession et un droit de superficie, au terme d’un appel à candidatures et d’une longue procédure, à la société V.O. Group, porteuse du projet Droh!me.

Ce projet qui nécessite divers permis, a fait l’objet d’une étude d’incidences et a été soumis à enquête publique du 28 août au 26 septembre dernier.

De nombreux riverains et associations regroupées au sein du collectif Les Amis de l’hippodrome (ACQU, amis de la forêt de Soignes, amis du Bois de la Cambre, comité de quartier Roosevelt-Victoria, Bruxelles-Nature, COWB, Pas question, comité Tervueren…) se sont mobilisés contre ce dernier.

Ils reprochent au projet Droh!me une surfréquentation qui induirait notamment des incidences négatives sur la faune et la flore sachant que le site est situé en zone Natura 2000 et en lisière de Forêt de Soignes, sur la mobilité (report du parking en voirie dans les quartiers proches, augmentation du trafic et saturation des artères avoisinantes, en particulier de la chsée de La Hulpe, le manque de solutions alternatives …) ou encore en termes de nuisances sonores.

Autre motif d’inquiétude : le programme tel que présenté par l’exploitant semble fortement tourné vers de l’événementiel à destination d’un public davantage « privilégié » alors que l’objectif initial du gouvernement bruxellois consistait dans le développement d’activités didactiques et éducatives sur la thématique de la nature, mais aussi sportives, à l’attention d’un public familial et varié.

Pour Ecolo, s’il convient de réhabiliter ce site, de le rendre aux Bruxellois et donc que des activités puissent y être développées, il est essentiel que l’esprit initial du projet soit préservé. Tel n’est pas (encore) le cas aujourd’hui. C’est pour cette raison que la commune de Watermael-Boisfort (à l’initiative de l’échevin Ecolo Tristan Roberti) a remis un avis négatif dans le cadre de la récente concertation, tout comme la Ville de Bruxelles. Ces deux communes sont d’avis que les activités sur site doivent être limitées à 20 h.

La majorité uccloise (MR-Défi-cdH), tout comme diverses instances régionales, ne partage pas ce point de vue et s’est positionnée favorablement vis-à-vis du projet, moyennant une série de réserves. Cette attitude différente des deux autres communes ne manque pas de surprendre.

Lors du dernier conseil communal, plusieurs mandataires sont ainsi intervenus afin de connaître les motifs, les éléments, qui ont poussé le Collège ucclois à agir de la sorte.

Le nouveau Bourgmestre Boris Dilliès s’est d’emblée montré particulièrement sévère par rapport au collectif Les Amis de l’hippodrome évoquant « beaucoup de manipulation et de l’intimidation du politique » de sa part et estimant « qu’Uccle pouvait s’enorgueillir de ne pas suivre un courant calomnieux et populiste » (sic).

Sur le fond, l’échevin Marc Cools a reconnu que le principal problème résidait dans l’organisation d’événements mais que ceux visant 4500 personnes (4 fois par an) et ceux à destination de 1500 personnes (1 fois par mois) ne seraient pas autorisés. Le Collège ucclois, dans son avis, demande que les événements réunissant 600 personnes soient limités à deux par semaine.

Le Collège ucclois a également demandé que le parking soit accessible librement afin d’éviter que les visiteurs ne soient tentés de se stationner dans les quartiers environnants.

Moyennant ces balises, Uccle a donc donné son feu vert.

Il incombe ensuite aux administrations régionales de se prononcer : Bruxelles-Environnement sur le permis d’environnement et le Fonctionnaire-délégué pour ce qui concerne le permis d’urbanisme. D’après les dernières informations, Bruxelles-Environnement a délivré le permis d’environnement moyennant diverses conditions. La décision du Fonctionnaire-délégué est, quant à elle, attendue dans les semaines à venir.

Mandats, rémunérations, subsides et marchés publics communaux : Ecolo propose et obtient davantage de transparence

Ecolo se bat depuis toujours pour plus d’éthique en politique et une meilleure gouvernance, à Uccle aussi. Cela passe notamment par une information plus claire et davantage de transparence au sujet des mandats, des rémunérations, des marchés publics et des subsides octroyés.

Ainsi, à l’initiative du groupe Ecolo, il a été décidé que les informations suivantes seraient dorénavant consultables sur le site internet de la commune :

– la liste des mandats et des rémunérations des membres du collège et des conseillers communaux ucclois ainsi que leur présence aux réunions ;

– la liste des bénéficiaires (associations, clubs sportifs…) de subsides octroyés par la commune ainsi que les montants concernés ;

– la liste des marchés publics passés par la commune.

Le rapport annuel à ce propos est consultable en ligne, vous pouvez le parcourir en cliquant ici.

Par ailleurs, Ecolo Uccle va encore plus loin et propose une page « Transparence » détaillant les mandats et rémunérations de ses élus.

Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site internet d’Ecolo Uccle.

Déménagement des services communaux : le site Danse/Beeckman accueillera 3 écoles dès septembre 2019

Dans le cadre du projet de regroupement des services communaux sur le site Ex-Fabricom, situé à l’angle rue de Stalle-rue Gatti de Gamond, les bâtiments qui seront libérés suite à ce déménagement ont été mis en vente. Ainsi, les immeubles de la rue Danse et de la rue Beeckman ont fait l’objet d’une vente de gré à gré pour un montant total avoisinant les 5 millions d’euros.

Ce sont trois écoles qui se sont portées acquéreuses et qui devraient s’installer d’ici 2 ans sur le site. Il s’agit des écoles Saint-Vincent de Paul et Sint-Vincentius déjà implantées dans l’îlot et qui pourront donc procéder à une extension de leurs infrastructures. Le troisième établissement concerné est l’Ecole « La Famille » qui accueille des enfants ayant un handicap moteur.