Bientôt une nouvelle ligne de bus STIB à Uccle : le bus 37 Gare de Linkebeek-Albert

Le nouveau Plan STIB directeur bus induira plusieurs modifications aux lignes qui desservent notre commune. Les parcours des bus 41 et 43 seront ainsi partiellement revus.

Par ailleurs, outre la création d’une ligne de bus 74 qui reliera le Vivier d’Oie à Forest et Anderlecht, une ligne de bus 37 sera créée. Elle offrira une connexion entre la gare de Linkebeek et la Place Albert. Celle-ci devrait emprunter notamment la chaussée de Saint-Job, l’avenue De Fré, l’avenue Coghen et la chaussée d’Alsemberg.

Davantage de précisions concernant le parcours et la date de lancement de cette nouvelle ligne prochainement.

Campagne de mise à jour des renseignements cadastraux : où en est-on ?

Fin 2015, la Commune lançait une campagne de mise à jour des renseignements cadastraux. Un courrier était adressé aux Ucclois propriétaires d’un bien répertorié par la matrice cadastrale en confort 0 ou 1 (sur une échelle de 3) alors que l’on suppose que des éléments de confort y ont probablement été ajoutés depuis l’attribution de la note.

En réponse à une question orale que j’ai introduite en juin dernier, l’Echevin Cools a indiqué que l’envoi des courriers était clôturé, 3502 missives ayant été expédiées. A l’heure actuelle, le taux de réponse est de 70,11 %. Un rappel va être adressé à la minorité de propriétaires qui n’a pas réagi. Une vingtaine de personnes a fait savoir qu’elle ne souhaitait pas communiquer les éléments demandés. Pour ces propriétaires, contact a été pris avec le Ministère des Finances afin qu’il se charge directement du suivi. Le cas échéant, un fonctionnaire du cadastre effectuera une visite domiciliaire auprès de ceux qui ne souhaitent pas coopérer.

Armand De Decker sollicite (déjà) sa pension de bourgmestre : une demande indécente ?

Le 2 août dernier, l’Echevin Marc Cools s’indignait du fait qu’Armand De Decker sollicite déjà sa pension de Bourgmestre alors qu’il occupe encore actuellement un poste de député à la Région.

A cette occasion, l’Echevin de l’Urbanisme écrivait ce qui suit sur Facebook :
« Armand De Decker, Bourgmestre démissionnaire d’Uccle, a annoncé qu’il renonçait à la rémunération de Bourgmestre à laquelle il pouvait encore prétendre pendant quelques semaines jusqu’à la désignation de son successeur. Il n’a par contre pas précisé qu’il avait demandé de pouvoir bénéficier à partir de ce moment de sa pension de Bourgmestre. Une pension qu’il va pouvoir cumuler avec son traitement de Député (environ 10.000 euros brut par mois). Même si le cumul après 65 ans d’une pension et d’autres revenus professionnels est légal, la décence aurait voulu qu’il attende de ne plus être parlementaire pour pouvoir bénéficier de sa pension de Bourgmestre. D’autant plus que son épouse est également Députée bruxelloise et que tous deux ont encore d’autres mandats rémunérés ».

Si la démarche d’Armand De Decker est certes légalement inattaquable, elle est moralement très discutable, pour ne pas dire franchement inopportune. Qui plus est dans le contexte actuel et dans le chef d’un maïeur sortant qui se doit, nous l’avons dit en d’autres occasions, d’endosser un rôle d’exemplarité. On se souviendra qu’il a été reproché, à juste titre, au bourgmestre de la ville de Bruxelles de percevoir des indemnités de sortie alors qu’il occupait au même moment plusieurs mandats rémunérés.

Le groupe Ecolo n’a pas manqué d’interpeller le Collège au sujet de ce qui précède lors du conseil communal de rentrée. Le bourgmestre ff. Boris Dilliès a confirmé qu’Armand De Decker bénéficierait de sa pension de bourgmestre dès le 1er octobre alors même qu’il occupe concomitamment un poste de député à la Région. Le Collège n’a pas jugé cette demande inappropriée, contrairement au point de vue exprimé par l’Echevin Marc Cools. Dès le moment où Armand De Decker sollicite sa pension, il n’a de toute manière d’autre choix que d’y réserver une suite favorable.

Notre groupe continuera à agir pour une gestion plus éthique et davantage de transparence. Un cadastre des mandats a ainsi été mis en ligne sur le site de la commune à notre initiative (voyez l’article à ce sujet).

Voilà en tout cas un épisode qui ne va pas participer à restaurer l’image de notre commune, ce qui est regrettable.

Un agorespace à la Sauvagère qui fait bondir les joueurs de basket

Voici quelques mois, la Commune installait un agorespace (petit terrain multisport) au Parc de la Sauvagère. Au premier abord, le projet paraît naturellement séduisant. Pourtant il est loin de faire l’unanimité.

Et pour cause : il a été construit sur le terrain de basket existant sans aucune concertation avec ses utilisateurs. Aucun processus de participation ou consultation des joueurs de basket et des sportifs qui fréquentent régulièrement le parc n’a été organisé par la Commune. Pire, alors que certains joueurs avaient d’initiative pris contact avec les services communaux voici plusieurs années pour proposer diverses améliorations, pour demander certaines rénovations peu coûteuses, aucun suivi n’a été assuré. Certains de ces joueurs entretenaient spontanément le terrain de longue date, notamment en remplaçant à leurs frais les filets des panneaux de basket.

Dès l’entame des travaux de l’agorespace, un comité a spontanément vu le jour. Ce comité a (re)pris contact avec les services communaux et l’Echevine des Sports Carine Gol-Lescot pour tenter de préserver le terrain de basket. Ils ont insisté sur le fait que le nombre de terrains de basket est en diminution constante à Uccle (à titre d’exemple, celui de la place St-Job a disparu), qu’un agorespace met en concurrence les joueurs de basket avec les joueurs de football qui disposent pourtant déjà de nombreux terrains, que la structure grillagée de l’agorespace s’intégrerait fort mal dans le parc, qu’elle réduirait nettement la surface de jeu, qu’elle pouvait être installée ailleurs et enfin que son coût (75.000 € financés par la Région) était nettement supérieur aux rénovations légères qu’ils souhaitaient.

Les membres du comité ne se sont pas contentés de rencontrer l’Echevine. Ils ont lancé une pétition qui a déjà rassemblé plus de 600 signatures (vous la retrouverez ici) et se sont également  déplacés en nombre lors d’un conseil communal. Ils y ont faire part de leur incompréhension, ont regretté l’absence de tout dispositif participatif et ont formulé diverses alternatives, sans résultat jusqu’à présent. Le groupe Ecolo, par la voix de Maëlle De Brouwer, a appuyé leurs demandes.

La mobilisation ne semble pas faiblir. Très actifs sur Facebook (vous pouvez les suivre sur cette page), ils ont récemment créé une asbl et envisagent de réinterpeller le Collège prochainement.  Affaire à suivre…

Une passerelle pour les vélos et piétons rue de Verrewinkel

Annoncée depuis plusieurs années, cette passerelle rue de Verrewinkel devrait être installée l’année prochaine. Elle sera « adossée » au pont existant au-dessus du chemin de fer, offrant ainsi une traversée sécurisée aux piétons et cyclistes. Le coût des travaux s’élèvent à 720.000 €, pris en charge par l’État fédéral via le fonds Beliris.

Outre la réalisation de la passerelle, le projet comporte l’aménagement de 2 placettes. La SNCB a déjà marqué son accord sur ce dernier. Les entrepreneurs devraient être désignés fin 2017. Sachant qu’il convient de tenir compte du trafic ferroviaire, c’est le mois d’août 2018 qui a été retenu pour le placement de la passerelle.

Ce dispositif au profit de la mobilité douce, trop souvent délaissée à Uccle, permettra de mieux connecter le Sud de la Commune. On ne peut naturellement que se réjouir de son installation.

Marché public 2018-2021 pour les repas scolaires : Ecolo s’est abstenu

Voici quelques semaines, le conseil communal était amené à se prononcer sur le marché public relatif aux repas à destination des élèves et personnes âgées pour la période 2018-2021 qui s’élève à environ 6 millions d’euros.

On se souviendra qu’à la suite d’une erreur de taille dans les critères d’attribution retenus par la majorité uccloise, la PME qui disposait du marché précédemment n’avait pas pu repostuler lors de la dernière reconduction de celui-ci. Plusieurs parents s’en étaient émus et avaient introduit une interpellation citoyenne à ce sujet. Cette fois, le Collège a tout mis en œuvre pour éviter une nouvelle mésaventure.

Notre groupe a salué le fait que les proportions de produits bio et de produits locaux soient en augmentation pour les différentes catégories d’aliments (minimum 40 % pour les produits laitiers, 60 % pour les œufs, 20 % pour la viande, 95 % pour les pommes et les poires…) par rapport au précédent marché.

Nous nous sommes néanmoins abstenus pour deux raisons. Tout d’abord, compte tenu du grammage (trop) élevé de viande retenu pour les repas (le double de ce qui est prévu pour les enfants à Watermael-Boitsfort et 20 % de plus que ce qui constitue la référence à Saint-Gilles). Ensuite, en raison de la trop grande pondération donnée au critère d’attribution lié à la « dégustation » (notamment les aspects olfactifs, gustatifs et visuels) par rapport, par exemple, à la question de l’apport nutritionnel, de l’équilibre et de la composition du repas.

Installation de bulles à huile usagée : je l’ai proposée, la majorité l’a concrétisée !

Lors du conseil communal de janvier, j’étais intervenu afin de suggérer l’installation de bulles à huile usagée à Uccle, à l’instar des dispositifs existants déjà dans d’autres communes.

Ma proposition a été suivie d’effet puisque le Conseil communal a approuvé le 1er juin dernier le placement de 4 conteneurs de collecte et de récolte des graisses et huiles de friture.

Ils seront prochainement placés avenue Bourgmestre Jean Herinckx, Place Saint-Job, rue du Wagon et rond-point Charles Solau. Jusqu’à présent, il n’existait qu’une bulle de collecte, située devant le supermarché du square Marlow.

Il s’agit évidemment d’une bonne nouvelle pour la préservation de notre environnement, car cela permettra de recycler les huiles et devrait dissuader les dépôts clandestins.

Le pétanque Uccle centre et les salles 1180 et Van Offelen menacés

Le projet de regroupement des services communaux sur le site Ex-Fabricom situé à l’angle de la rue de Stalle et de la rue Gatti de Gamond coûtera au moins 10 millions d’euros de plus que prévu.

Cette question a déjà été traitée dans des newsletters précédentes. Compte tenu du niveau d’endettement déjà très élevé de notre Commune, le Collège cherche d’autres sources de financement afin de boucler le budget de cette opération. Il envisage ainsi d’aliéner certains terrains et lorgne notamment sur celui sur lequel se trouve le Pétanque Uccle centre et les salles Van Offelen et 1180. Cet espace est localisé au cœur de l’îlot bordé par les avenues Wolvendael, Delvaux, Scott et Brugmann.

Les membres du club de pétanque, d’autres clubs sportifs et des riverains se sont déplacés lors du dernier conseil pour faire part de leurs inquiétudes quant au devenir du site et des activités sportives qui s’y déroulent.

Si tout le monde s’accordera sur le fait que ces bâtiments ne constituent pas des chefs d’œuvre architecturaux, force est de reconnaître qu’il s’agit de lieux conviviaux où de nombreux Ucclois et non Ucclois se retrouvent. Des activités y sont proposées à un prix démocratique. Ce sont incontestablement des catalyseurs de lien social pour le quartier.

A l’occasion des débats en conseil communal, j’ai indiqué qu’il n’était pas question pour Ecolo que la Commune se sépare de ces terrains. J’ai au contraire appelé les autorités communales à y consacrer du temps, de l’énergie et des moyens financiers, en concertation avec les représentants des clubs concernés, afin d’envisager les rénovations bien nécessaires qui s’imposent.

M. Cools, échevin en charge des propriétés communales, a tenté tant bien que mal de rassurer l’assemblée en rappelant qu’une réflexion était en cours, que cela prendrait certainement 2 ans, et que rien n’était décidé à l’heure actuelle. Il a évoqué diverses pistes, parmi lesquelles : la rénovation des bâtiments actuels, la reconstruction de ceux-ci ou encore le recours à un partenariat public-privé qui induirait le développement d’un nouveau complexe sportif, dont la capacité d’accueil pourrait être plus grande que celle des installations actuelles. La vigilance reste de mise.

Démissions d’Armand De Decker et de Jean-Luc Van Raes : des décisions logiques mais tardives

Le mois de juin aura été marqué par deux démissions au sein des rangs libéraux de la majorité uccloise, celles d’Armand De Decker et de Jean-Luc Van Raes. Elles ont été provoquées, comme d’autres récemment dans diverses communes ou régions de Belgique, par des affaires symptomatiques d’une certaine dérive de nos institutions et de l’usage inconsidéré que quelques élus font malheureusement du pouvoir.

Armand De Decker qui était revenu aux affaires en avril après quatre mois d’arrêt-maladie a donc finalement jeté le gant. Le groupe Ecolo a pris acte de cette démission, que nous avions déjà sollicitée lors du conseil communal de novembre 2016. Même si nous regrettons qu’elle soit intervenue tardivement, il s’agit d’une décision logique dans l’intérêt d’Uccle et de ses habitants. Qu’ils aboutissent ou non à une condamnation pénale, les agissements de M. De Decker dans le cadre du dossier dit du Kazakhgate sont éthiquement intolérables. Or, la fonction de Bourgmestre requiert une exemplarité morale vis-à-vis des citoyens. S’il n’est pas directement lié aux prérogatives communales, on ne peut nier que le Kazakhgate a terni l’image d’Uccle.

Ce pas de côté d’Armand De Decker, même s’il a fait le choix de demeurer conseiller communal, devrait garantir davantage de sérénité dans la gestion communale, pendant que la commission d’enquête et la justice poursuivent leur travail.

Le groupe Ecolo a par ailleurs demandé que si l’un ou l’autre élu ucclois devait être mis en cause dans une affaire au cours des mois à venir, il pose sans attendre le même acte que M. De Decker.

Quelques jours plus tard, c’est le président du CPAS d’Uccle Jean-Luc Van Raes qui présentait sa démission, épinglé pour avoir additionné fonctions et rémunérations (vice-président de la SRIB, président du CPAS, membre du Comité des Régions…) au-delà de ce qui était admissible. Que le responsable d’une institution qui vient en aide aux plus précarisés, et qui mérite qu’on s’y consacre à 100 %, pouvait occuper diverses fonctions et percevoir des rémunérations cumulées nettement supérieures à celle du Premier ministre, était évidemment choquant et symboliquement désastreux. Nous l’avions déjà déploré. Sans évoquer ici les questions que cela soulevait sur le plan juridique.

Il a été remplacé par un autre élu néerlandophone, Stefan Cornelis.

Pour ce qui est de la fonction maïorale, deux élus libéraux étaient candidats à la succession d’Armand De Decker : Marc Cools et Boris Dilliès. C’est ce dernier qui a été plébiscité à l’occasion d’un vote interne au MR. Il sera, selon toute vraisemblance, officiellement installé à l’occasion du conseil de septembre. Par ailleurs un nouvel échevin, dont l’identité n’est pas encore connue, devrait aussi être désigné.

Uccle est confrontée à de nombreux défis qui ne tolèrent pas de tergiversations. Il est en effet temps de s’employer à restaurer l’image écornée de notre commune.

En tant que 2e force politique uccloise, soyez certain qu’Ecolo poursuivra inlassablement son travail de contrôle démocratique critique et vigilant tout en veillant à porter, aux côtés des habitants, des propositions innovantes et créatives pour faire d’Uccle une commune qui soit plus « mobile », plus juste et plus verte.

Quand le journal communal Le Wolvendael se mue en journal du MR local

Voici trois ans, à quatre mois des élections régionales et fédérales et à quelques semaines à peine de la comptabilisation des dépenses électorales, le Wolvendael, journal « ucclois des informations communales, culturelles et commerciales », consacrait une pleine page à l’annonce d’une conférence au Centre culturel (mis à disposition aux frais de la princesse) dont l’orateur n’était autre que Didier Reynders, chef de groupe du MR local et tête de liste à la Chambre. La presse s’en était fait largement l’écho.

Dans son numéro de février, le Wolvendael consacre cette fois 2/3 de page à la présentation d’un ouvrage de l’Echevin B. Dilliès et à la séance de dédicaces qui s’en est suivie. La valeur commerciale de pareil espace peut être estimée à environ 1200 euros.

Une nouvelle fois ce type de publication au profit du parti (trop ?) dominant sur le plan local pose question. Où cela s’arrêtera-t-il ?

Par le plus grand des hasards figurait également sur cette page du Wolvendael une insertion d’Ecolo Uccle annonçant une conférence au sujet des multinationales (qui fut d’ailleurs une belle réussite). Dont coût : 617 euros pris en charge par la section.

Le Wolvendael n’a pas, en dehors des activités et manifestations publiques classiques, à consacrer des reportages ou des articles à la gloire d’un édile ou d’une formation politique, cela ne me semble pas sain. Ou alors, il y a lieu de transformer cet outil en un magazine indépendant. Or, à l’heure actuelle, le contenu rédactionnel du Wolvendael – à l’exception du cahier central « Informations communales » – relève du Centre culturel, qui dépend lui-même de la Commune d’Uccle.

Voilà en substance, le point de vue que j’ai défendu lors du dernier conseil.

En réponse à mon interpellation qui consistait à savoir si pareille publication partisane avait sa place dans le journal communal, le Collège a invoqué la liberté rédactionnelle et a indiqué que le 2/3 de page concerné n’avait pas été financé par l’Echevin, « pas plus que quelqu’un ne paierait pour un article le concernant dans La Libre ou Le Soir » (sic). J’ai dû me pincer pour m’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un (mauvais) rêve. Le Collège a toutefois reconnu que ce n’était pas une publication heureuse et qu’il appellerait le rédacteur en chef à davantage de prudence à l’avenir.

Si ce type de publication/procédé pour le moins discutable sur le plan éthique devait se reproduire, Ecolo ne manquera pas de le dénoncer.