Le pétanque Uccle centre et les salles 1180 et Van Offelen menacés

Le projet de regroupement des services communaux sur le site Ex-Fabricom situé à l’angle de la rue de Stalle et de la rue Gatti de Gamond coûtera au moins 10 millions d’euros de plus que prévu.

Cette question a déjà été traitée dans des newsletters précédentes. Compte tenu du niveau d’endettement déjà très élevé de notre Commune, le Collège cherche d’autres sources de financement afin de boucler le budget de cette opération. Il envisage ainsi d’aliéner certains terrains et lorgne notamment sur celui sur lequel se trouve le Pétanque Uccle centre et les salles Van Offelen et 1180. Cet espace est localisé au cœur de l’îlot bordé par les avenues Wolvendael, Delvaux, Scott et Brugmann.

Les membres du club de pétanque, d’autres clubs sportifs et des riverains se sont déplacés lors du dernier conseil pour faire part de leurs inquiétudes quant au devenir du site et des activités sportives qui s’y déroulent.

Si tout le monde s’accordera sur le fait que ces bâtiments ne constituent pas des chefs d’œuvre architecturaux, force est de reconnaître qu’il s’agit de lieux conviviaux où de nombreux Ucclois et non Ucclois se retrouvent. Des activités y sont proposées à un prix démocratique. Ce sont incontestablement des catalyseurs de lien social pour le quartier.

A l’occasion des débats en conseil communal, j’ai indiqué qu’il n’était pas question pour Ecolo que la Commune se sépare de ces terrains. J’ai au contraire appelé les autorités communales à y consacrer du temps, de l’énergie et des moyens financiers, en concertation avec les représentants des clubs concernés, afin d’envisager les rénovations bien nécessaires qui s’imposent.

M. Cools, échevin en charge des propriétés communales, a tenté tant bien que mal de rassurer l’assemblée en rappelant qu’une réflexion était en cours, que cela prendrait certainement 2 ans, et que rien n’était décidé à l’heure actuelle. Il a évoqué diverses pistes, parmi lesquelles : la rénovation des bâtiments actuels, la reconstruction de ceux-ci ou encore le recours à un partenariat public-privé qui induirait le développement d’un nouveau complexe sportif, dont la capacité d’accueil pourrait être plus grande que celle des installations actuelles. La vigilance reste de mise.